Aprés la parution au « JourÂnal officiel » du décret qui va permettre aux opticiens de renouveler la prescription de lunettes correcÂtrices, le Syndicat national des ophtalmologistes de France (Snof) indique qu'il restera vigilant sur l'application de cette mesure.
Elle doit permettre d'éviter des consultations superflues et de réÂduire les délais d'attente chez les ophtalmologistes, qui atteignent jusqu'à six mois dans certaines régions. Cette réforme a été me-née par les ophtalmologistes en concertation avec les syndicats d'opticiens.
Le Snof tient à préciser que plu-sieurs conditions ont été fixées par la loi. Ainsi, l'ordonnance médicale reste obligatoire et doit dater de moins de trois ans pour permettre ce renouvellement. L'ophtalmoloÂgiste reste le premier recours en cas de trouble de la vision et peut s'opposer au renouvellement, compte tenu de l'âge du patient, de ses maladies éventuelles ou de ses antécédents. De même, cette posÂsibilité ne s'applique pas aux per-sonnes de moins de 16 ans et ne concerne pas les lentilles de contact. Le syndicat des ophtalmoÂlogistes précise que les opticiens, qui devront être identifiés par le port d'un badge signalant leur qua-lité, seront tenus d'informer le méÂdecin prescripteur de la modulation des verres correcteurs qu'ils délivreront et inscrire sur l'ordonÂnance médicale initiale la date et les caractéristiques des verres cor-recteurs remis à chaque renouvelÂlement.
« Les ophtalmologistes veilleront particulièrement à ce que cette mesure de délégation de tâches ne soit pas le prétexte à des ventes abusives et n'ait pas pour effet de retarder la prise en charge médiÂcale des patients présentant une baisse de la vision », indique le syndicat. Il se dit prêt à engager des poursuites judiciaires
« contre tous ceux qui, dans un but merÂcantile, mettraient en cause la séÂcurité sanitaire ».
Plus d'informations :
.
Le Quotidien du Médecin
.
www.Snof.org
Les Commentaires