Grâce à des offres alléchantes et à un savant matraquage publicitaire, l'opticien préféré des français s'est fait un nom au-delà des frontières de l'Hexagone et profite aujourd'hui de cette notoriété pour faire les yeux doux au marché suisse. La marque ouvrira une première enseigne à Neuchâtel, le 15 novembre, puis une deuxième, le 23 novembre, à La Chaux-de-Fonds, et une troisième, à Genève, début 2006. Le but: mettre en place un réseau d'une dizaine de magasins en Suisse romande d'ici à la fin de l'an prochain.

«Il y a un véritable potentiel pour notre marque en Suisse, se réjouit Lionel Afflelou, fils du fondateur du label, Alain Afflelou, et responsable du marché helvétique. Grâce au relais des chaînes de télévision françaises que l'on reçoit ici, notre nom est déjà très connu.» En Suisse romande, en tout cas... Quasi inconnu outre-Sarine, le lunetier préfère miser dans un premier temps sur sa cote auprès de la clientèle romande.

«Nous arrivons avec une offre originale, souligne Lionel Afflelou. Vous connaissez la Tchin-Tchin? Une seconde paire de lunettes pour 1 euro de plus. En Suisse, ce sera 1 franc.»

Chez Fielmann, le poids lourd du discount sur le marché suisse de la lunette, on accueille ce nouveau rival avec sérénité. «Le marché n'est pas saturé, souligne Thomas Loehr, responsable du groupe allemand pour la Suisse. La génération des baby-boomers entre dans un âge où il faut porter des lunettes, et de plus en plus de gens utilisent une autre monture, pour faire du sport, par exemple.»

Pour Thomas Loehr, «la concurrence est une bonne chose. Notre stratégie, c'est d'être le meilleur marché, si vous comparez toutes les prestations. Et nous le resterons, quitte à baisser les prix si c'est nécessaire.»

Source: www.LeMatin.ch


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