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Aéronautique

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Les conditions visuelles requises pour les métiers de l'aéronautique
f - AERONAUTIQUE

AERONAUTIQUE La classe 1 concerne les pilotes professionnels, la classe 2 les pilotes privés. Actuellement (octobre 1999) les textes appliqués par les CEMPN sont ceux de 1988 et 1992:

C.P.E.M.P.N. PARIS HIA Percy 101 avenue Henri Barbusse BP 406 92141 CLAMART CEDEX Tel: 01.41.46.70.08 Fax: 01.41.46.70.95 Minitel: 3615 CPEMPN, code d'accès serveur: PERCY

C.E.M.P.N BORDEAUX H.I.A Robert Piqué 351 route de Toulouse 33998 BORDEAUX ARMEES Tél: 05 56.80.19.89 Fax: 05 56.37.18.73

C.E.M.P.N. MARSEILLE H.I.A Laveran Bd Laveran 13998 MARSEILLE ARMEES Tél:04 91.06.17.15 Fax 04 91.06.55.39

C.E.M.P.N. METZ HIA Legouest B.P. 10 57998 METZ ARMEES Tél: 03 87.56.46.66 Fax:03 87.56.46.68

Arrêté du 2 décembre 1988 RELATIF À L'APTITUDE PHYSIQUE ET MENTALE DU PERSONNEL NAVIGANT TECHNIQUE DE L'AVIATION CIVILE (J.O. du 8 février 1989, p. 1803) Modifié par: arrêté du 2 octobre 1992 (J.0, 14 novembre 1992, p. 15661)

1. CLASSE 1

Aptitude ophtalmologique Le candidat doit présenter :


1. Une absence d'affections, de séquelles, de traumatisme ou d'interventions chirurgicales intéressant le globe oculaire et ses annexes susceptibles de compromettre la sécurité.

2. Une efficacité visuelle définie par :

a. Une acuité visuelle de loin (mesurée à l'aide d'une série d'optotypes de Landolt ou d'optotypes similaires examinés à 5 mètres sous une brillance de 10 nits), qui doit être, lors de l'examen d'admission, d'au moins 10/10 pour chacun des deux yeux, éventuellement avec l'aide de verres correcteurs en cas d'amétropie. La réfraction déterminée par la skiascopie pratiquée après cycloplégie doit se situer entre - 3 et + 3 dioptries pour le méridien le plus réfringent. La différence de réfraction entre chacun des deux yeux ne doit pas excéder 3 dioptries. Lors des examens révisionnels, l'acuité visuelle doit être d'au moins 7/10 avec correction si nécessaire pour chacun des deux yeux et d'au moins 10/10 en vision binoculaire avec correction si nécessaire. Les exigences de réfraction sont les mêmes qu'à l'admission. Le port de lentilles cornéennes est admis lorsque leur adaptation et leur tolérance sont satisfaisantes. Tout sujet présentant une amétropie nécessitant un moyen de correction optique doit l'utiliser en vol et avoir à sa portée une paire de lunettes en supplément.

b. Une acuité visuelle satisfaisante en vision intermédiaire (de 60 cm à 1 m) et en vision rapprochée (de 30 à 40cm), avec le secours éventuel de verres correcteurs ;

c. Un champ visuel normal pour chacun des deux yeux. Toute monophtalmie fonctionnelle ou organique est une cause d'inaptitude au vol ;

d. Un équilibre oculomoteur et un sens stéréoscopique dans les limites de la normale ;

e. Une adaptation normale aux faibles et aux fortes luminances ;

f. Un sens chromatique permettant d'identifier les couleurs utilisées dans l'aviation. Le candidat qui commet une ou plusieurs erreurs à la lecture des tables pseudoisochromatiques d'lshihara peut toutefois être déclaré apte s'il identifie sans erreur ni hésitation les feux colorés utilisés en aviation, émis au moyen de la lanterne chromoptométrique de Beyne, présentés pendant 1 seconde sous une ouverture de 3 minutes et à une distance de 5 mètres.

2. Classe 2

Modifié par arrêté du 2 octobre 1992

Aptitude ophtalmologique
Le candidat doit présenter :

1. Une absence d'affections, de séquelles, de traumatismes ou d'interventions chirurgicales intéressant le globe oculaire et ses annexes susceptibles de compromette la sécurité.

2. Une efficacité visuelle définie par :

a. Une acuité visuelle (mesurée à l'aide d'une série d'optotypes de Landolt ou d'optotypes similaires examinés à 5 mètres sous une brillance de 10 nits) qui doit être d'au moins 7/10 pour chacun des deux yeux, avec l'aide de verres correcteurs si nécessaire en cas d'amétropie. En cas d'amétropie, la correction optique doit se situer entre - 5 et + 5 dioptries pour le méridien le plus réfringent. Le port de lentilles cornéennes est admis si leur adaptation et leur tolérance sont satisfaisantes. Tout sujet présentant une amétropie nécessitant un moyen de correction optique doit l'utiliser en vol et avoir à sa portée une paire de lunettes en supplément.

b. Une acuité visuelle satisfaisante en vision intermédiaire (de 60 centimètres à 1 mètre) et en vision rapprochée (de 30 centimètres à 40 centimètres), avec le secours éventuel de verres correcteurs.

c. Un champs visuel binoculaire normal. Toute monophtalmie fonctionnelle ou organique est une cause d'inaptitude au vol.

d. Un équilibre oculomoteur et un sens stéréoscopique dans les limites de la normale.

e. Une adaptation normale aux faibles et aux fortes luminances.

f. Un sens chromatique permettant d'identifier les couleurs utilisées dans l'aviation. Le candidat qui commet une ou plusieurs erreurs à la lecture des tables pseudo-isochromatiques d'lshihara peut toutefois être déclaré apte s'il identifie sans erreur ni hésitation les feux colorés utilisés dans l'aviation émis au moyen de la lanterne chromoptométrique de Beyne, présentés pendant une seconde sous une ouverture de 3 minutes et à une distance de 5 mètres. M.- Le médecin procède aux examens qui permettent d'apprécier les critères précédents. Si nécessaire, il prend l'avis d'un médecin spécialisé en ophtalmologie.

Les JAR

Les textes européens régissant les normes d'aptitude aéronautique JAR (Joint Aviation Regulations) ne seront appliquées en France que lorsqu'elles seront intégrées dans la loi francaise, sous forme d'arrêté probablement. Pour l'instant on doit se référer aux textes de 1988 Les textes distinguent l'aptitude à la classe 1 (pilote professionnel) et l'aptitude à la classe 2 (pilote privé).

Classe 1 (Pilote professionnel)

Un candidat ou un titulaire d'un certificat médical de cette classe ne doit pas présenter d'anomalie fonctionnelle des yeux ou de leurs annexes, ni d'affection évolutive, congénitale ou acquise, aiguë ou chronique, ni de séquelle d'intervention chirurgicale ou de traumatisme oculaire de nature à retentir sur l'exercice en toute sécurité de la ou des licences demandées. Un examen ophtalmologique complet doit être pratiqué lors de l'examen d'admission. Toutes les visites de revalidation et de renouvellement doivent comporter un examen oculaire de routine. Un examen ophtalmologique complet doit être effectué lors des examen de revalidation et de renouvellement aux intervalles suivants : tous les cinq ans jusqu'à l'âge de 40 ans, tous les deux ans ensuite. Acuité visuelle à distance

L'acuité visuelle à distance, avec ou sans correction, doit être d'au moins 7/10ème pour chaque oeil pris séparément et l'acuité visuelle binoculaire doit être d'au moins 10/10ème. Il n'y a pas de limites pour une acuité visuelle non corrigée.

Erreurs de réfraction
Une erreur de réfraction se définie comme une déviation par rapport à l'emmetropie mesurée en dioptries dans le méridien le plus amétropique. La réfraction doit être mesurée par les méthodes standards. Les candidats seront déclarés aptes, malgré leurs erreurs de réfraction, s'ils remplissent les conditions suivantes :
- lors de l'examen d'admission, l'erreur de réfraction ne dépasse pas ± 3 dioptries - lors des examens de revalidation ou de renouvellement, tout candidat ayant une expérience satisfaisante pour l'autorité et présentant des erreurs de réfraction n'excédant pas + 3/- 5 dioptries et ayant des antécédents de vision stable peut être déclaré apte par la SMA (service aéromédical) ;
- en cas d'erreur de réfraction avec une composante d'astigmatisme, celui-ci ne doit pas dépasser 2 dioptries ;
- en cas d'erreur de réfraction, la différence entre les deux yeux (anisométropie) ne doit pas dépasser 2 dioptries ;
- l'évolution de la presbytie doit être vérifiée lors de tous les examens médicaux de renouvellement ;
- les candidats doivent être capables de lire le tableau N5 ou son équivalent à 30-50 cm de distance et le tableau N14 ou son équivalent à 100 cm de distance, si besoin avec l'aide d'une correction. Tout candidat présentant des troubles importants de la vision binoculaire doit être déclaré inapte.
Toutefois, il peut être déclaré apte avec restrictions par la SMA. La diplopie entraîne l'inaptitude. Tout candidat présentant des troubles de la convergence doit être déclaré inapte. Toutefois, il peut être déclaré apte par la SMA. Tout candidat présentant un déséquilibre des muscles oculaires (hétérophorie) dépassant (avec la correction habituelle en cas de port de verres correcteurs) un prisme de :
- 1 dioptrie en hyperphorie à 6 mètres,
- 6 dioptries en esophorie à 6 mètres,
- 8 dioptries en exophorie à 6 mètres, et :
- 1 dioptrie en hyperphorie à 33 cm,
- 6 dioptries en esophorie à 33 cm,
- 8 dioptries en exophorie à 33 cm.
doit être déclaré inapte, à moins que les réserves de fusion ne soient suffisantes pour empêcher la survenue d'une asthénopie ou d'une diplopie.
Tout candidat présentant une anomalie des champs visuels doit être déclaré inapte. Toutefois, la revalidation avec restriction peut être accordée par la SMA :

- si la vision nécessite une correction, des lunettes ou des lentilles de contact assurent une fonction visuelle optimale, adaptée à l'utilisation aéronautique
- les verres correcteurs portés dans le cadre des activités de personnel navigant doivent permettre au titulaire de la licence de satisfaire à tous les critères visuels, quelle que soit la distance. Une seule paire de lunettes doit suffire à la satisfaction de l'ensemble de ces critères
- le candidat devra disposer d'une seconde paire de lunettes correctrices identiques pendant l'exercice des privilèges de la licence.

Perception des couleurs
La perception normale des couleurs se définit comme la capacité de réussir le test d'Ishihara ou d'être considéré comme trichromate normal au test de l'anomaloscope de Nagel. Le candidat doit avoir une perception normale ou suffisante des couleurs. La vision des couleurs pourra être jugée suffisante si les candidats ayant échoué au test d'Ishihara réussissent un test approfondi selon une méthode approuvée. Tout candidat échouant aux tests approuvés de perception des couleurs doit être déclaré inapte.

Classe 2 (Pilote privé)

Un candidat ou un titulaire d'un certificat médical de cette classe ne doit pas présenter d'anomalie fonctionnelle des yeux ou de leurs annexes, ni d'affectation pathologique évolutive, congénitale ou acquise, aiguë ou chronique, ni de séquelle d'intervention chirurgicale ou de traumatisme oculaire, de nature à retenir sur l'exercice en toute sécurité des privilèges de la ou des licences demandées. Un bilan ophtalmologique complet doit être pratiqué lors de l'examen d'admission.
Toutes les visites de revalidation et de renouvellement doivent comporter un examen oculaire de routine. Acuité visuelle à distance L'acuité visuelle à distance, avec et sans correction, doit être d'au moins 5/10 pour chaque œil pris séparément et l'acuité visuelle binoculaire doit être d'au moins 10/10. Il n'y a pas de limites pour une acuité visuelle non corrigée.

Erreurs de réfraction
Une erreur de réfraction se définit comme une déviation par rapport à l'emmétropie mesurée en dioptries dans le méridien le plus amétropique. La réfraction doit être mesurée par des méthodes standards. Les candidats sont déclarés aptes compte tenu de leurs erreurs de réfraction s'ils remplissent les conditions suivantes :
- dans les cas où l'erreur de réfraction dépasse ± 5 dioptries, ou quand une acuité visuelle de 10/10 pour chaque oeil ne peut être obtenue après correction, subir un examen ophtalmologique complet par un spécialiste ;
- chez un candidat atteint d'amblyopie, l'acuité visuelle de l'oeil amblyope doit être égale ou supérieure à 3/10 et celle de l'autre oeil égale ou supérieure à 10/10 ;
- en cas d'erreur de réfraction avec une composante d'astigmatisme, celle-ci ne doit pas dépasser 3 dioptries ;
- en cas d'erreur de réfraction, la différence entre les deux yeux (anisométropie) ne doit pas dépasser 3 dioptries ;
- l'évolution de la presbytie doit être vérifiée à chaque examen de renouvellement. Le candidat doit être capable de lire le tableau N5 ou son équivalent à 30-50 cm de distance et le tableau N14 ou son équivalent à 100 cm de distance, si besoin avec correction. Tout candidat présentant des troubles importants de la vision binoculaire doit être déclaré inapte. Toutefois, il peut être déclaré apte par la SMA. La diplopie entraîne l'inaptitude. Tout candidat présentant une anomalie des champs visuels doit être déclaré inapte.
Toutefois, la revalidation peut être accordée par la SMA :
- si la vision nécessite une correction, les lunettes ou les lentilles de contact assurent une fonction visuelle optimale, adaptée à une utilisation aéronautique ;
- les verres correcteurs portés dans le cadre des activités de personnel navigant doivent permettre au titulaire de la licence de satisfaire à tous les critères visuels quelle que soit la distance. Une seule paire de lunettes doit suffire à la satisfaction à l'ensemble des critères ;
- le candidat doit disposer d'une paire de lunettes correctrices de rechange dans l'exercice des privilèges de la licence.
Perception des couleurs La perception normale des couleurs se définit comme la capacité de réussir le test d'Ishihara, ou d'être considéré comme trichromate normal au test à l'anomaloscope de Nagel. Le candidat doit avoir une vision colorée normale, une perception fiable des couleurs. La vision des couleurs d'un candidat ayant échoué au test d'Ishihara pourra être jugée suffisante par la SMA s'il réussit un test approfondi utilisant des méthodes approuvées (anomaloscopie ou lanternes colorées). Tout candidat ayant échoué aux tests de perception des couleurs n'a donc pas une vision fiable des couleurs et doit être déclaré inapte. La SMA peut déclarer qu'un candidat non fiable pour la vision des couleurs soit apte pour voler de jour, uniquement en VFR, dans les espaces aériens contrôlés des Etats JAA (avec obligatoirement un système de radio double communication). La chirurgie des troubles de la réfraction Elle est éliminatoire. Le renouvellement des certificats de classe 1 et de classe 2 peut être envisagé par l'AC (SAM) 12 mois après la date de l'intervention de correction des troubles de réfraction, à condition que :
- la réfraction préopératoire ait été inférieure à 5 dioptries ;
- une stabilité correcte de la réfraction ait été obtenue (variation inférieure à 0,75 dioptrie en vision diurne)
- la sensibilité à l'éblouissement ne soit pas accrue.


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